Les options web
Bâtir une startup techno
Être ou ne pas être sur le web, ce n’est plus une question!
Saviez-vous qu’il y a actuellement plus de 1,88 milliard de sites web accessibles dans le monde.
Si on ne vous voit pas sur le web, c’est comme si votre entreprise n'existait pas.
Quand on sait que 97% des gens en apprennent davantage au sujet des entreprises locales sur le web que partout ailleurs, on ne se pose pas trente-six mille questions.
Vous avez besoin d’être sur le web.
Oui. Mais comment?
Avec une landing page? Une plateforme de e-commerce? Une app?
À l’aide de l’avis de nos experts, on répond à ces questions.
Le site web
C’est la première affaire à laquelle on pense. Mais, le type de site web peut varier en fonction de vos besoins :
- la vitrine
- l’e-commerce
- l’application web - ne pas confondre avec l’application mobile
La force de tous ces types de site web, c’est qu’ils vous permettent de :
- bâtir la crédibilité et la légitimité de votre entreprise
- fournir de l’information authentique et de qualité
- être visible 24/7
- avoir du contrôle sur un outil marketing numérique efficace
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C’est la base.
Il s’agit de la première chose que verra votre clientèle.
C’est un site web qui donne de l'information. Il n’y a pas de compte utilisateur. Pas de vente en ligne. Juste du texte et des images.
À quoi ça sert ?
Avant vos premières ventes, la vitrine web permet de :
- rendre votre startup visible
- la faire connaître
- présenter votre offre
- convaincre vos premiers clients!
Pendant et après les premières ventes, ça devient aussi un outil pour poursuivre la conversation avec votre clientèle, répondre à ses questions et générer d’autres ventes.
Pour commencer, ça peut être simplement une landing page, c.-à-d. une seule page avec les infos sur votre offre et les dates de votre lancement officiel. C’est votre point départ. Après, vous pourrez y ajouter du contenu supplémentaire.
De nos jours, tout bon site est propulsé par un truc que les tech savvy appellent CMS. C’est ce qui vous permet de modifier les textes, ajouter des pages, changer des photos, etc.
Pour commencer, ne payez pas une fortune. Il existe une série d'outils accessibles qui permettent de bâtir un site web sur le sens du monde.
Plus tard, si vous faites pas mal de ventes et avez des besoins plus complexes, ce sera le temps de vous tourner vers une solution web plus sophistiquée.
DO IT YOURSELF
Mais pour l’instant, et ce, même si le code ce n’est pas votre fort, vous pouvez le faire vous-même.
Il suffit d’opter pour un CMS adapté aux non-développeurs - en ordre de préférence - comme Squarespace, Wix, Dudda, Webself ou WordPress.
Nos conseils
- URL/ Nom de domaine
Optez pour la simplicité avec le nom de votre startup. Vous pouvez regarder la disponibilité avec l’outil Namecheckr. Faites preuve d’imagination si le lenomdevotrestartup.com est déjà utilisé.Pour acheter le nom de votre domaine : eNom, GoDaddy and BuyDomains, ou avec le CMS/site builder que vous choisirez.
- UX/UI
Assurez vous de garder ça simple et opter pour la constance : boutons de couleur uniforme, peu de styles de polices, contrastes qui facilitent la lecture.
Il existe beaucoup de beaux thèmes, c’est souvent plus simple pour commencer!
- Call to action
Gardez l’attention du visiteur sur l’essentiel. N’essayez pas de surcharger les pages et les sections. Qu’est-ce qu’il doit voir? Vers où voulez-vous l’emmener? Que doit t-il retenir? Quelle action souhaitez-vous qu'il exécute?
À quoi s’attendre pour le prix?
- Le nom de domaine : 10$ à 20$ / an
- L’hébergement / licence CMS : 120$ à 360$ / an
- Développement / rédaction / collecte d’image : la valeur de votre temps
Selon vos objectifs, l’ampleur du contenu, l’importance du branding et surtout le stade d’avancement de votre business, il est toujours possible de consulter des professionnels.
Mais, c’est plus cher. Pas du tout nécessaire. Surtout pour un site web vitrine.
Même s’il y a des avantages.
Parce que oui, l’esthétique et le branding sont plus clean. Oui, le site est plus performant grâce à une arborescence et du contenu optimisé (SEO). Et, oui, l’expérience utilisateur est plus agréable. Mais à défaut de se répéter, ce n’est pas nécessaire au début.
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L’avantage de ce site web c’est qu’en plus de voir votre produit en ligne, votre clientèle peut l’acheter.
Pas besoin de trouver un magasin ou un distributeur local.
Par contre, en termes de conception, il faut se rappeler que c’est un peu plus complexe qu’un site vitrine. Vous devez le lier à des outils supplémentaires pour :
- la comptabilité
- les services bancaires et transactionnels
- l’inventaire
Do It Yourself
On sait que vous êtes débrouillards. C’est pourquoi on vous conseille d’opter pour un des nombreux CMS qui permettent d’activer des fonctionnalités de e-commerce. Vous n'arriverez peut-être pas à créer le e-com de vos rêves, mais vous devriez réussir à vendre en ligne.
On vous apprend sûrement pas que la plateforme la plus utilisée en ce moment est Shopify. Prenez quand même le temps d’essayer quelques plateformes avant d’arrêter votre choix. Parlez à d’autres startups qui sont passées par là. Elles pourront vous donner leur feedback.
À quoi s’attendre pour le prix?
- Nom de domaine 10$ à 20$ / an
- Hébergement / Licence CMS : 240$ à 4 800$ / an
- Développement / Intégration du contenu : la valeur de votre temps
Encore une fois, si vous ne vous sentez pas à l’aise avec les plateformes DIY, l’option de se faire accompagner par des gens expérimentés reste accessible. Vu que votre e-commerce est un canal direct de revenu, ça peut vite valoir l’investissement.
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Il s’agit d’une plateforme qui permet d’avoir un compte utilisateurs et d’effectuer différentes actions :
- Communiquer et partager de l’information - Facebook
- Écouter des vidéos - Youtube
- Organiser des tâches et des idées - Trello
- Créer et designer des site web - Figma
- Réaliser des contenus visuels - Canva
- Rédiger des textes en collaboration - Google docs
Autrement dit, l’application web est un outil fonctionnels en ligne.
Mais, bâtir un site web applicatif peut être complexe. Surtout si vous n’êtes pas développeur.
Attendez vous à devoir faire des concessions sur la vision de votre produit et prendre des risques financiers.
Trois options se présentent à vous :
- L’application web spécialisée
Plutôt que de créer une application web de toute pièce, vous pouvez opter pour une solution déjà existante.
Par exemple, le CMS Kajabi permet de créer une communauté et de charger un abonnement. Pour offrir des cours en ligne ou du coaching privé, c’est une excellente option.
Avantages : abordable et peu risqué
Inconvénients : limitatif et peu distinctif
Bref, l’option est intéressante pour commencer rapidement.
- Les plugins
À partir d’un CMS basique, vous ajoutez des plugins. Ça vous permet de bâtir une application web en fonction de la vision de votre offre.
Par exemple, Wordpress est l’option la plus courante parce qu’elle offre une quantité inimaginable de plugins. Avec les options offertes, il serait même possible de créer un marketplace.
Avantage : abordable
Inconvénients : maintenance et mise à jour difficile, parfois même coûteuse
- La plateforme créée sur mesure
L’idée, c’est de développer une plateforme avec les fonctionnalités qui répondent 100% à votre vision et vos besoins. Si vous êtes une équipe de devs, c’est possible, sinon embauchez ou trouvez un fournisseur.
Par exemple, Fourwaves a développé sa plateforme événementielle sur mesure grâce aux aptitudes en développement d’un des cofondateurs.
Avantages : aligné avec votre vision, maintenance et mise à jour soutenable, propriété intellectuelle qui vous appartient puisque vous n’êtes pas locataire d’une plateforme existante
Inconvénients : option la plus coûteuse, développement plus long
Selon le degré de complexité de votre web app, le prix pour son développement peut facilement monter dans les 6 chiffres. Il faut aussi envisager le tout comme un process qui prend plusieurs mois, voire une année entière.
À quoi s’attendre pour le prix?
- Le nom de domaine : 10$ à 20$ / an
- Hébergement : 240$ à 4 800$ / an
- Développement: à partir de 30 000$
Bref, on vous encourage fortement à considérer les deux premières options, surtout pour commencer.
Il existe également une approche sur mesure qui nécessite moins de connaissances en développement et qui peut-être moins coûteuse: le no-code ou low-code. Un belle alternative avant d’aller all-in dans le développement sur mesure. Par exemple, Livsta, a commencé par utiliser l’approche no-code avec Zappier et Google Sheets, avant d’investir dans le développement d’une plateforme sur mesure après avoir bien trouvé la recette du succès.
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En 2022, les utilisateurs peuvent choisir parmi 1,85 millions d’applications différentes dans le App Store et 2,56 millions à travers Google Play. En moyenne, 96% d’entre elles sont gratuites.
C’est ce qu’on appelle avoir l’embarras du choix.
Quand on sait que 88% du temps passé sur votre téléphone l’est sur une app, ce n’est pas étonnant qu’autant d’entreprises luttent pour occuper l’espace sur votre mobile.
Une lutte pour le moins tumultueuse puisque le nombre d’applications utilisées par jour se limite en moyenne à 10. Et de manière occasionnelle, chaque utilisateur emploie jusqu’à 30 apps.
Si on fait un calcul rapide, ça veut dire que seulement 0.002% des applications gagnent leur place sur votre téléphone.
Ce n’est rien.
Les chiffres parlent d’eux-même.
On pense que vous n’avez pas besoin d’argument supplémentaire pour vous convaincre.
En tout cas, dans notre équipe, pas besoin de vous dire qu’on est frileux face à l’idée de développer une app mobile. On préfère de loin l’app web.
Mais au fond, qu’est-ce qui les distingue l’une de l’autre?
LA DIFFÉRENCE
Si visuellement, les deux se ressemblent énormément, l’impression est trompeuse. En réalité, l’application web et mobile diffèrent en tout point.
Application web
- Accessibilité : à travers un navigateur web comme Chrome et Safari
- S’adapte au type d’écran employé (responsive design)
- Pas de téléchargement, pas d’installation
- Nécessite une connexion internet pour fonctionner
- Mises à jour automatiques
- Développement technologique moins couteux
- Exemples : Spotify, Uber, Pinterest, Google Drive, Flipboard, Buffer
C’est surtout parce que les applications web s’adaptent à tous les types d’écrans et imitent l’environnement d’une application mobile, qu’elles sont souvent confondues à tort et à travers.
Application mobile
- Accessiblité : téléchargée et installée sur un appareil mobile
- Destiné à un système d’exploitation spécifique comme iOS ou Android
- Plus rapide, plus efficiente
- Mises à jour régulières
- Peut fonctionner hors ligne
- Développement technologique plus coûteux
- Approbation du app store requise
- Exemples : Facebook Messenger, Whatsapp, Instagram, TikTok, Google Maps
Par exemple, l’entrepreneur, auteur et docteur en nutrition Hubert Cormier a développé l’application Swiitch qui propose des plans alimentaires personnalisés à ces utilisateurs. L’application est disponible sur iPhone et Android, toujours à la porté des doigts afin d’inscrire les aliments consommés et contribuer à l’atteinte des objectifs de chacun.
À quoi s’attendre pour le prix?
- Développement : à partir de 30k$, et rapidement vers les six chiffres
- Soutien et maintenance : très variable et plus onéreux qu’une app web
- Serveur : entre 240$ à 12 000$ / an
- Licences : 99$ / an pour Apple et/ou un paiement de 25$ pour Android
Au final, vous devez retenir qu’on vous déconseille d’opter pour une application mobile. C’est difficile de briller à travers autant de bruit dans les app stores. Et, c’est très coûteux. Selon nous, seules les personnes qui ont validé leur offre et leur marché peuvent se permettre de créer une app mobile.
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Au final, même si on sait que vous n’êtes pas des pros de la programmation et du développement web, on insiste. Greyez-vous de tutos et de conseils sur les blogues. Batissez tout de suite votre présence sur internet.
C’est obligatoire.
Même si ça commence par une landing page. Ce sera déjà ça de gagné.
Notre prochain article vous aide à choisir les outils no-code et low-code pour avoir une offre technologique qui se tient.
Si vous avez déjà testé votre idée et que vous vous sentez prêts à embaucher un dev, ou même vous tournez vers une agence web, n’hésitez pas à demander une rencontre avec nos experts, ils peuvent vous conseiller.